11 septembre 2013

Camargue

Ces flamants artificiels font partie d'un ensemble d'art brut remarquable
découvert sur la route de Paris juste après la Chaise-Dieu.
Ceux que j'ai vus en Camargue étaient plus pâles.

De pétrole un marais s'irise. 
Sous l'horizon voilé de gaze, 
Un bateau monte dans l'écluse.
Deux flamants tirant sur le rose 
Pied dans l'eau cultivent leur blues. 
Ce n'est pas comme ça qu'on bronze... 
La Camargue met mal à l'aise, 
J’aurais dû visiter la Meuse.

EC

Ce poème est paru (sauf le dernier vers ajouté ensuite) avec deux autres, sur le blog de Giovanni Merloni, le Portait inconscient, dans le cadre des « Vases communicants », tandis que mon blog accueillait son texte.

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