11 octobre 2011

Eléctrico W

Hervé Le Tellier
«La littérature n'est pas morte car les thématiques et les formes sont inépuisables». C'est la bonne nouvelle annoncée par Hervé Le Tellier lors d'une causerie-signature organisée à la Librairie de Paris il y a quelques heures pour promouvoir son dernier roman Eléctrico W. Simplement, il devient de plus en plus difficile de faire des descriptions (le début du Capitaine Fracasse ne passerait plus aujourd'hui), d'éviter les clichés (l'aube ne peut plus être blafarde), et de parler de sexe (après Sade, tout est fade). On court le risque de se rendre ridicule, tel  Marc Lévy avec « les aubes de San Francisco », calembour d'autant plus comique qu'il est involontaire. Alors comment s'en sortir ? C'est là que la contrainte oulipienne fait des merveilles. En permettant d'obtenir des choses auxquelles on n'aurait pas songé sans elle, elle installe un décalage entre le livre qu'on voulait écrire et celui qu'on a écrit réellement. Bref elle permet de sortir de soi et ça tombe bien : « je me trouve beaucoup plus intéressant quand je ne suis pas tout à fait moi », dit Hervé Le Tellier.
Eléctrico W est construit sur le chiffre neuf, plus précisément sur un carré de 3 sur 3 : neuf chapitres, neuf personnages, neuf jours, et fait du neuf avec du vieux mais pas n'importe quel vieux, carrément l'Odyssée ! C'est l'histoire d'Antonio, un homme banal, boiteux, roux et charismatique comme Ulysse, qui revient à Lisbonne sur les traces de son passé, un amour de jeunesse bizarrement nommé «Canard» (mais en grec, Pénélope veut dire canards). Son copain Vincent Balmer l'accompagne, il a un nom qui rime avec Homère. Et l'Eléctrico, c'est le tramway de Lisbonne : il a les rails du destin...

06 octobre 2011

Alerte à la Réunion

Les dents de la mer (Jaws)
Terrifiante information et images impressionnantes au journal de France 2 !
La cinquième attaque de l'année  !
Un kayakiste qui s'entraînait à Saint-Gilles, (ouest de la Réunion), sur une pirogue blanche, a été attaqué par un  énorme requin qui, d'un coup de dents, a quasiment coupé en deux ladite pirogue tandis que son propriétaire balançait au prédateur des coups de pagaie qui le firent fuir.
Le pauvre homme, précipité à la mer, hurlait à pleins poumons, de trouille que le requin ne revienne, ce qui a heureusement alerté les secours. Il s'en sort sans une égratignure, mais la pirogue est foutue.
— Il faudrait qu'ils fassent quelque-chose, dit M. Sans quoi le requin va finir par attaquer un pétrolier !