10 novembre 2008

Heureuses insomnies

Franck Martin
Vous avez bu trop de café, de temps en temps votre cœur se chiffonne brusquement puis il repart, le vent s’engouffre dans les tuyauteries avec un bruit inquiétant, M. ronfle, réjouissez-vous ! C’est le moment de vous brancher sur France Vivace et d’écouter. Cette nuit, vous auriez été comme moi scotché au poste : un violon céleste et envoûtant qui s’envole avec une pureté divine au dessus de deux orchestres à cordes, c’est Polyptyque de Franck Martin, dont Yehudi Menuhin disait :  When I play the Polyptyque by Frank Martin I feel the same responsibility, the same exaltation as when I play Bach's Chaconne. Ce n’est que la troisième ou quatrième œuvre de Franck Martin que j’entends, mais comme les fois précédentes, j’y adhère avec le même enthousiasme.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Malgré Facebook, j'apprécierais que vos commentaires soient publiés sur blogotobo. Merci d'avance !