04 mai 2007

Bleu du ciel


Excellente séance de l'Oulipo sur « le bleu du ciel » hier. Avec en prime six nouveaux films délicieux tirés de la série réalisée par Odile Fillon pour une chaîne du câble : ils durent 2 minutes chacun, les plans durent 10 secondes, chacun d'eux met en scène un oulipien dans une rue ou un lieu parisien. Marcel Bénabou rue Perec, se demande pourquoi on a donné ce nom à une rue si campagnarde, alors que Perec détestait la campagne. Olivier Salon, en anorak, traverse à ski la rue de la Glacière pour aboutir au Pôle Nord, un bistrot de la rue du même nom. Jacques Jouet s'invite chez Duchamp, Michelle Grangaud devant une vitrine de la rue de Cléry où sont exposés des mannequins sans tête évoque la guillotine qui coupa celle d'André Chénier, Salon encore lui s'interroge : pourquoi la rue Sarrette ? Au dîner, A.Z. nous a montré la copie d'un manuscrit de Nerval portant une version du Desdichado assez bizarre (« j'ai dormi dans la grotte où verdit la Sirène » au lieu de « j'ai rêvé dans la grotte où nage la Sirène »).

Ce matin, ayant entendu Catherine Nay, qui commentait le plantage de Ségo et Sarko sur la part du nucléaire dans la production d'électricité, se mélanger à son tour les pinceaux entre production et consommation, j'ai décidé d'aller à la source, c'est à dire aux statistiques du ministère de l'industrie, que je livre ici : La production totale nette d'électricité s'élève à 548,8 TWh. Elle se répartit en 428,7 TWh nucléaires (78,1 %), 57,1 TWh thermiques classiques (10,4 %), 60,9 TWh hydrauliques (11,1 %) et 2,2 éoliens et photovoltaïque (0,4 %). Comme ça, ça sera dit.

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