21 octobre 2006

Fables

Les fables de La Fontaine ont souvent deux morales : la première est obvie, la seconde surprend parfois. Or certains faits divers ressemblent à une fable de La Fontaine. Par exemple cette histoire récente d'un milliardaire américain, tellement heureux d'être en train de vendre un Picasso 139 millions de dollars, soit plus que le record battu par le Klimt à 135 millions, qu'il convie ses amis, boit, gesticule, et s'agite tant et si bien qu'il crève le tableau du coude sur 5 cm. L'affaire n'étant pas conclue, il ne peut plus vendre, évidemment, et c'est la première morale. Mais quelle est la seconde ? Notre milliardaire a confié le tableau a un restaurateur, et ces gens-là font des merveilles. Parions qu'on n'y verra rien dans quelque temps. Et que le milliardaire crèvera cette fois les plafonds en revendant encore plus cher son Picasso, car il aura une histoire.

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