14 mai 2003

Boulettes

Ce qui console, par les temps qui courent, c'est d'entendre PPDA au journal de 20 h protester d'un ton grave mais cependant mesuré, contre je cite : «ces boulettes qui souillent nos côtes». Je me suis tenu les miennes.

Après mes 12 km à pied d'hier, je me suis tapé ce matin par le même moyen de locomotion l'aller-retour Paris Clichy, avec l'intéressante traversée de la porte du même nom et du périph. J'avais rendez-vous et je n'aime pas être en retard. J'ai bien fait, le RDV était intéressant.

Le problème c'était cet après midi. Autre rendez-vous, aussi intéressant, à Denfert cette fois. J'ai eu la chance de trouver un bus, heureusement qu'il y a des non-grévistes courageux. Et sympas. Des qui se soucient des pauvres crétins dans mon genre qui ont besoin de bosser. Un grand merci à eux via ce blog. Bon. C'était quand même wagon à bestiaux, comme style. Je trouve l'attitude des non grévistes d'autant plus courageuse. Je pense à cette femme conductrice de la ligne 68, je l'avais déjà repérée, c'est quelqu'un de bien. Heureusement qu'il y a des nanas pour avoir des couilles.

Quand va-t-on réussir à se libérer de l'emprise de ces syndicats qui n'en n'ont que le nom ? Où est Nicole Notat, qui avait le bon esprit, elle, de ne pas souiller ses côtes ?

Ma fille est à Madrid, dans un bistrot, en train de regarder le Réal contre les Ritals. Elle s'en fout, Trézéguet ou Zizou, elle gagne à tous les coups !

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